Beaujolais Nouveaux 2017 : « Dans la lignée des grands millésimes solaires du Beaujolais »

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Le millésime 2017 des Beaujolais Nouveaux a été présenté à la presse. Le rédacteur en chef de Bourgogne Aujourd’hui nous a livré ses impressions après la dégustation. Pour Christophe Tupinier, le Beaujolais Nouveau 2017 annonce à nouveau un grand millésime dans le Beaujolais.

2017, un grand millésime du Beaujolais

Début novembre, pas moins de 150 échantillons de Beaujolais Nouveaux ont été dégustés à l’aveugle par les journalistes de la presse spécialisée vin. Une manière d’avoir une image précise de la production de l’ensemble du vignoble. Et la réaction de Christophe Tupinier, rédacteur en chef de Bourgogne Aujourd’hui, est enthousiaste :

« 2017 est dans la veine des grands millésimes solaires du Beaujolais, 2009, 2011 et 2015. Ce sont des vins avec beaucoup de concentration, de couleur, de richesse et aussi de fraîcheur ».

Le journaliste confirme qu’on est à nouveau en présence d’un « grand millésime dans le Beaujolais ». Ce n’est pas une surprise, car tous les signaux étaient au vert, sauf bien sûr pour les vignerons qui ont vu leur récolte touchée par la grêle. L’été a été caniculaire et sec et au moment des vendanges, les vignerons ont ramassé des raisins de grande qualité, comme avait pu le constater Christophe Tupinier.

« Dans les vignobles que j’ai visités pendant les vendanges, les raisins étaient mûrs et sains, il n’y avait rien à retirer. Les vendanges fin août, c’est souvent un indicateur de grand millésime. Pas toujours, mais souvent ça veut dire que l’été a été chaud et qu’il y a de bonnes maturités ».

De belles notes pour les Beaujolais Nouveaux 2017

Suite à la dégustation à l’aveugle, le journaliste a donc décerné aux Beaujolais Nouveaux de belles notes, « des 17, 18, 18,5, des notes comme cela ». Vous pourrez d’ailleurs découvrir le détail dans le magazine Bourgogne Aujourd’hui. http://www.bourgogneaujourdhui.com/fr/anciens-numeros/

Le rédacteur en chef estime par ailleurs qu’il est grand temps que les gens changent leur regard sur ces vins primeurs.

« Il y a cette image un peu ancienne de vins acides, maigres, sans grand intérêt, ce n’est plus du tout le cas. Il s’en produit beaucoup moins qu’avant et ce qui se fait aujourd’hui en est du vrai vin. On le voit bien avec les structures des vins, leur couleur, leur matière et leurs cuvées ».

Christophe Tupinier a ainsi pu déguster des cuvées « nature », « vieilles vignes » ou mentionnant le nom d’un terroir. Les Beaujolais Nouveaux sont donc pour lui une belle introduction au millésime.

Le rédacteur en chef de Bourgogne Aujourd’hui conclut, à l’intention des consommateurs :

« Ceux qui n’ont pas encore compris que le Beaujolais avait changé d’époque, qui ont loupé 2009, 2011 et qui ont encore raté 2015, il ne faut pas qu’ils passent à côté 2017, sinon ce serait dommage ».